Constitution des films radiographiques |
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Son rôle est d’assurer un support à l’émulsion radio-sensible ou photosensible.
Il ne doit pas être visible lors de l’observation du film, ni
absorber trop de lumière.
La flexibilité et l’épaisseur doivent permettre un bon
transport dans la développeuse, ainsi qu’une « bonne tenue
» du film (négatoscope).
La stabilité du format doit être totale lors du traitement
du film et de l’archivage.
L’épaisseur du support est de l’ordre de 0,17 mm.
A l’origine, les supports étaient en verre, puis la 1ère
guerre mondiale coupe l’approvisionnement depuis la Belgique.
En 1914, le nitrate de cellulose est utilisé par l’US Army,
mais le caractère très inflammable de la matière a
poussé à l’abandonner.
Un film de sécurité (« Safety Film »)
apparait en 1924, à base de triacétate de cellulose.
En 1960 apparait le premier film radiographique médical à
base de polyester
= Diméthyl terephtalate et éthylène glycol
; étiré en fines feuilles sous basse pression et haute
température.
Un pigment bleu peut être rajouté à la base (ou
à l’émulsion), apparu la première fois en 1933, il
diminue l’éblouissement de l’observateur.
Les deux composants essentiels sont LA GELATINE et L’HALOGENURE D’ARGENT.
La composition exacte est soumise au secret industriel de chaque fabricant.
L’émulsion est appliquée des deux côtés du support (film bicouche) ou d’un seul côté (film monocouche)
L’épaisseur varie selon chaque film, mais ne dépasse généralement
pas 12 microns.
L’émulsion est fixée au support à l’aide d’une
fins couche adhésive appelée « SUBSTRATUM »
Des couches supplémentaires peuvent être rajoutées dans la constitution des films:
- La couche anti-halo
- La couche anti cross-over